5 choses personnelles que je vous partage

Je voulais vous partager 5 choses sur moi que vous ne connaissez probablement pas. Peut-être certaines vont vous étonner ou vous surprendre ….  ou pas ?

Concentration et calme

Je suis quelqu’un qui aime les couleurs et qui aime jouer avec les couleurs. Par exemple, je dessine avec des pastels secs (ça ressemble à des craies). J’ai des boîtes avec une infinité de couleurs de pastel différentes et ça commence par le plaisir de choisir la couleur. Il s’agit ensuite de choisir comment poser la couleur sur le papier : poser des traits nets ou au contraire des formes floues. Tout ça participe à colorer ma vie, à colorer la vie aussi de façon générale. Je dessine quand je me sens bien et aussi quand j’ai trop de choses en tête. Les couleurs dans ma boîte sont des couleurs assez pétantes, des rouges, des oranges, des marrons bien prononcés. J’adore les variétés d’ocre aussi, qui sont des couleurs naturelles de la terre.

Je ne suis pas très patiente, et le dessin est une véritable école de patience, de concentration et de calme qui m’apporte beaucoup.

Profiter du temps présent

J’ai traversé une partie de Paris à la nage. C’était il y a une dizaine d’années, dans le cadre d’une compétition de nage entre clubs de la région parisienne. Avec mes amis, nous avions choisi la section « nage avec flotteur ». C’est-à-dire que nous avions tous un gros flotteur style hydrospeed, comme on en utilise pour faire les descentes en eau vive. Le haut du buste sur le flotteur, et les jambes en propulseur avec des palmes. Un dimanche matin de septembre, nous avons nagé dans la Seine, entre le Louvre et la Tour Eiffel (sous le pont Alexandre III et ses statues d’or ! ). La navigation fluviale était coupée. Comme mes amis, je n’ai pas fait le parcours en mode compétition. J’ai pris le temps de savourer cet instant de glisse sur la Seine. Il y avait des magnifiques couleurs d’automne tout autour de nous dans les arbres. Il y avait aussi cette belle lumière, ce beau soleil d’automne jaune-orange qui était présent. C’était calme, très silencieux et magnifique. J’adore ces moments où le temps est suspendu. Nous avons vécu un cadeau extraordinaire, dans le moment présent.

Apprendre à apprendre  

J’ai toujours aimé apprendre. Quand j’étais petite, mes parents m’avaient dit qu’à deux ans je pourrais aller à l’école. Donc, le jour de mes 2 ans, je me suis habillée toute seule et … tadam … j’ai dit « aujourd’hui, je vais à l’école ». Sauf que c’était pendant les vacances de Noël et l’école était fermée. Donc, il a fallu que j’attende les premiers jours de janvier pour pouvoir aller à l’école et il parait que je n’ai pas compris cette logique du haut de mes 2 ans. Cette soif d’apprendre des choses nouvelles ne m’a pas quittée.

Quand j’apprends une chose nouvelle, je vais chercher plus en profondeur. Je cherche la biographie d’un auteur, les autres œuvres musicales d’un artiste, la signification particulière d’un mot, et mes recherches m’entrainent encore vers d’autres choses. Lire un livre me prend beaucoup de temps !
L’avantage, c’est que quand je prends une décision, c’est en connaissance de cause !!

Dépasser ses limites

Quand j’avais 13 ans, j’ai parcouru 50 km à pied. Je suis vraiment très fière de ça. Ça prouve ma persévérance et le dépassement de soi. Pour situer un peu le contexte, je faisais partie d’un club de cyclotourisme en Lorraine. Tous les dimanches matin, on allait faire une petite balade de 50 km à vélo. Ça, c’était aux beaux jours, mais dès le mois de novembre jusqu’en mars, avec la gelée, avec la neige, etc. on remplaçait les entraînements de vélo par des marches pour entretenir la forme. Et donc en hiver on allait marcher 20-25 km tous les dimanches matin, à travers les bois. C’était amusant, on bavardait beaucoup, on se racontait des histoires ; c’étaient des moments très joyeux.

En fin d’hiver, le club nous a proposé de faire un brevet Audax® de 50 km en moins de 10h. Pourquoi pas ? On a ponctué ce challenge de petits arrêts café-chocolat chaud pour nous réchauffer du froid lorrain. Au bout d’une trentaine de kilomètres, je ne sentais plus mes pieds. J’étais très fatiguée et je marchais en mode automatique. Si on m’avait filmée à ce moment-là, j’avais probablement l’air d’un pantin. Les 20 derniers kilomètres, c’était juste avec la tête et le corps en mode automatique. J’avais des ampoules qui me faisaient vraiment souffrir, mais il ne fallait pas que je pense à ça. Juste marcher et ne plus réfléchir. Et je suis très fière d’être allée au bout. Aujourd’hui, quand j’ai un coup de mou ou de découragement, cela m’aide de penser que j’ai été capable de faire ça et que j’ai des capacités. Me dépasser de cette façon à 13 ans m’a ouvert les portes à plein d’autres choses.

Découvrir le monde

J’ai vécu en Nouvelle-Calédonie quelques temps. A la fin de mes études, je suis partie à Nouméa. J’avais l’idée de trouver du travail là-bas en tant qu’ingénieure. Mais ce que je ne savais pas, c’est que les entreprises implantées là-bas embauchaient uniquement depuis la métropole. Je suis restée quelque mois en Nouvelle-Calédonie, et j’ai aussi voyagé dans les îles environnantes.

C’était vraiment un moment extraordinaire, dans un autre mode de vie, une autre relation au temps, une autre relation entre les gens. C’est comme si j’avais téléchargé plein d’apprentissages nouveaux à ce moment-là. J’en garde un très, très beau souvenir dans mon cœur.

Nouméa, Place des Cocotiers  – copyright goodshotalan – 123rf.com

Et vous, quelles sont les 5 choses que vous aimeriez partager aux autres à votre sujet ?

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